Speak Up Africa a placé le leadership des femmes au centre de sa programmation stratégique et, à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA), s’associe aux communautés du réseau Voix EssentiELLEs pour réaffirmer l’engagement envers le développement et l’émancipation des femmes leaders à travers l’Afrique. Le thème de cette année, « Investir dans les femmes : Accélérer le progrès », appelle à une collaboration étendue entre gouvernements, entreprises, société civile et individus pour promouvoir l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes.
Illustrant ce progrès transformateur, nous célébrons, Anne-Cécile Konan, Présidente de l’Union Nationale des Femmes Handicapées de Côte d’Ivoire (UNAFEHCI) qui est engagée depuis près de 20 ans dans le combat pour l’insertion et l’inclusion des femmes vivant avec un handicap dans la société. Partant d’un constat d’une marginalisation accrue, du manque de représentation et d’accès aux ressources, Anne-Cécile a mené depuis 2006 un plaidoyer convaincant pour amplifier les préoccupations de ces populations et impliquer les communautés de sa région du centre en Côte D’Ivoire dans la prévention en matière de santé. Ses efforts lui ont valu la reconnaissance des autorités locales pour ses activités de sensibilisation s’agissant de la santé sexuelle et reproductive et de la lutte contre le paludisme. Avec le soutien et l’appui des chefs religieux,communautaires et autorités sanitaires de sa région, son association a pu déployer plus de visites sur le terrain dans les zones rurales afin de les sensibiliser aux besoins des personnes vivant avec un handicap et leur prise en compte dans l’accès aux services de santé. De plus, l’UNAFEHCI adresse aussi les questions de subsistance de ces populations avec des programmes de formation et des activités de génération de revenu. L’ association est aussi membre de la section féminine de la fédération ouest-africaine des personnes handicapées et est membre du réseau panafricain des femmes handicapées
Son activisme communautaire a été reconnu au niveau international par sa participation au Hive Africa Global Leaders Program – un atelier de 3 jours en immersion axé sur le leadership des communautés, et sa nomination au Hall of Fame de HIVE Africa lors de la cérémonie de récompenses le 11 juillet à Abidjan. HIVE Africa est une communauté mondiale qui soutient les leaders et entrepreneurs sociaux engagés à créer un monde meilleur par des programmes de leadership transformationnels. Cette distinction souligne son rôle influent dans l’amélioration des politiques de santé et l’émancipation des femmes en Afrique.
Participer au Hall of Fame de HIVE Africa a renforcé ma conviction que l’émancipation des femmes, en particulier des femmes handicapées, est essentielle pour le progrès de notre continent. En investissant dans leur potentiel, nous bâtissons des communautés plus fortes et résilientes.
Anne Cécile Konan
L’action d’Anne-Cécile et de son organisation au sein de Voix EssentiELLES illustre l’effet catalytique de l’investissement dans les femmes leaders sur les changements socio-politiques et le développement durable. Leur engagement a permis d’offrir une voix aux groupes souvent marginalisés et de façonner des politiques ayant un impact direct sur leur vie.
En cette journée positionnant la femme africaine comme agent de changement et de développement, nous célébrons le leadership d’Anne-Cécile Konan et la force collective des femmes à travers notre réseau. Joignez-vous à la célébration de ces succès remarquables et continuez à encourager les femmes africaines dans leur parcours vers le leadership et l’autonomisation. Ensemble, œuvrons pour un changement significatif et l’unité à travers notre continent!
Lancée en juillet 2021, le réseau Voix EssentiELLES est une initiative qui rassemble actuellement 39 organisations au Burkina Faso, Côte D’Ivoire et Sénégal, autour du développement des capacités des organisations communautaires de base en matière de sensibilisation et de plaidoyer pour l’inclusion des femmes et leurs perspectives dans les décisions de santé. Adoptant une vision panafricaine du plaidoyer axé sur le genre, cette initiative prévoit de s’étendre à d’autres pays de la région francophone d’Afrique de l’Ouest et Centrale au cours des trois prochaines années. L’objectif est de renforcer encore l’accès des femmes aux instances de prise de décision, où des résultats déjà prometteurs ont été enregistrés.
Speak Up Afric’Art est une initiative dynamique qui embrasse l’art comme moyen d’expression et de changement, en encourageant les artistes africains à utiliser leur créativité pour mettre en lumière des enjeux sociaux critiques. Cet espace unique permet non seulement d’exposer les talents artistiques divers de l’Afrique, mais aussi de catalyser les discussions sur des thèmes essentiels tels que la santé publique, l’égalité des genres et les droits de l’homme.
Cette année, cette première édition est fier de présenter Fatimata Mamadou Lamine Sy, une militante passionnée, Voix EssentiELLES et Secrétaire Exécutive de l’Association Sénégalaise pour l’Avenir de la Femme et de l’Enfant (ASAFE). Son histoire personnelle et professionnelle est un témoignage poignant de la résilience et du pouvoir de l’activisme féminin. Fatimata, victime elle-même de mutilation génitale féminine, a transformé son expérience en une force motrice pour le changement, devenant une voix influente dans la lutte pour les droits des femmes et des filles en Afrique.
À travers Voix EssentiELLES, un programme dédié à l’autonomisation des femmes et des filles dans les sphères décisionnelles, notamment dans la gouvernance de la santé, Fatimata incarne l’esprit de leadership et d’engagement que Speak Up Afric’Art souhaite mettre en avant.
Speak Up Afric’Art invite le public à découvrir l’histoire de Fatimata Sy, à travers ses quelques lignes.
Fatimata Sy : Voix EssentiELLES
Je suis Fatimata Mamadou Lamine Sy, Secrétaire Exécutive de l’ASAFE. Mon chemin dans le monde de la santé publique et de l’humanitaire n’est pas seulement professionnel, il est profondément personnel. Victime de mutilation génitale féminine, j’ai pris ma douleur et ma colère et les ai transformées en une force motrice pour le changement, défendant passionnément les droits des femmes et des filles face à des adversités souvent écrasantes. Je dis souvent que : « Participer à l’émancipation des femmes et filles est un devoir de tout citoyen. »
Fatimata Sy : Voix EssentiELLES
Je suis Fatimata Mamadou Lamine Sy, Secrétaire Exécutive de l’ASAFE. Mon chemin dans le monde de la santé publique et de l’humanitaire n’est pas seulement professionnel, il est profondément personnel. Victime de mutilation génitale féminine, j’ai pris ma douleur et ma colère et les ai transformées en une force motrice pour le changement, défendant passionnément les droits des femmes et des filles face à des adversités souvent écrasantes. Je dis souvent que : « Participer à l’émancipation des femmes et filles est un devoir de tout citoyen. »
Originaire de Guédiawaye, une banlieue de Dakar, je viens d’un endroit où certaines traditions nuisibles tel que l’excision perdurent malheureusement. Ces traditions ont façonné ma jeunesse et ont semé les graines de ma future résistance. Mon engagement a apporté des changements positifs mais à un coût personnel élevé, me faisant souvent sentir isolée au sein de ma propre communauté.
En 2011, je me suis jointe à l’Association des jeunes pour le Développement (AJD/Pasteef) en tant qu’assistante chargée de programme. Depuis lors, j’ai mené avec audace plusieurs initiatives pour combattre les violences faites aux femmes. Mon rôle actuel à l’ASAFE me permet de toucher encore plus de vies, éduquant et luttant contre les pratiques traditionnelles dangereuses.
N’oublions pas que : « Pour vraiment lutter contre les mutilations génitales féminines, il est crucial d’impliquer les jeunes, futurs parents, dans cette conversation. »
Mes études en travail social, finance, gestion publique et droits de l’homme ont enrichi ma compréhension et ma capacité à agir. Élue récemment adjointe au maire de Guédiawaye, je continue à utiliser ma position pour amplifier les voix des marginalisés.
Sous ma présidence, l’ASAFE s’attaque à des enjeux cruciaux comme les mariages d’enfants, les grossesses précoces et les mutilations génitales féminines. Nous offrons soutien et sensibilisation, combattant également des fléaux contemporains comme la Covid-19 et le paludisme. L’ASAFE, composée majoritairement de jeunes femmes, incarne notre engagement pour un avenir où les femmes sont leaders et libres.
Au-delà de mon rôle à l’ASAFE, ma position politique me permet de plaider pour une meilleure représentation des jeunes et des femmes dans les décisions qui nous touchent tous. Je suis déterminée à continuer mon combat pour l’autonomie et la dignité de toutes les femmes.
Speak Up Afric’Art représente une convergence de ma passion pour l’art et mon engagement envers le changement social. Cette plateforme permet aux artistes, experts et décideurs de collaborer et d’exprimer les problématiques africaines à travers des œuvres créatives. L’art challenge les stéréotypes et célèbre notre diversité et notre identité, fournissant un puissant moyen de narration et de transformation sociale.
Voici une pensée que j’ai partagé pour l’initiative Lingueer :
« Dans une société qui confine souvent les femmes à des rôles restreints, il est crucial qu’elles se lèvent pour briser ces barrières. En tant que femme, je refuse de me plier aux diktats qui limitent mon épanouissement personnel et ma liberté d’expression. L’art nous permet de lever nos voix, transformons notre société et mettons fin aux injustices subies par les femmes et les filles en Afrique. »
Avec les initiatives Speak Up Afric’Art et Voix EssentiELLES, j’ai découvert une synergie puissante entre l’art et l’activisme. Alors que Speak Up Afric’Art utilise le langage universel de l’art pour défier les stéréotypes et favoriser le dialogue, Voix EssentiELLES autonomise les femmes et les filles en leur donnant les moyens de participer activement à la formation des politiques et des décisions qui affectent leur vie. Ensemble, ces initiatives amplifient l’impact de chacune — Voix EssentiELLES fournit le programme substantiel du changement, et Speak Up Afric’Art offre une plateforme créative pour exprimer et promouvoir ce changement. En intégrant les objectifs des deux initiatives, nous ne nous contentons pas de relever les défis immédiats auxquels sont confrontées les femmes et les filles, mais nous créons également des changements culturels durables qui célèbrent et font progresser l’égalité des genres. Cette approche illustre comment l’art et le plaidoyer peuvent se croiser pour créer des transformations significatives et durables dans la société.
Pour bâtir des communautés plus fortes, il faut créer des systèmes de soutien solides qui peuvent combler les lacunes lorsque les ressources publiques font défaut. En l’honneur de la Journée internationale de la femme et des un an d’anniversaire de l’ouverture de son centre d’accueil, nous mettons en lumière les efforts remarquables d’Irad Gbazalé, la dirigeante visionnaire et présidente de Femmes en Action. Sous sa direction inébranlable, son refuge d’Agboville, en Côte d’Ivoire, est devenu un sanctuaire d’espoir et de guérison pour les survivantes de violences sexuelles et sexistes.
Femme en Action a transcendé la notion traditionnelle d’ONG. Depuis sa création en 2023, son centre a fourni non seulement un refuge mais aussi un lieu de renaissance aux femmes et aux filles qui ont fait face à des difficultés inimaginables. Irad, autrefois une voix renommée sur les ondes locales, a consacré sa vie à la lutte contre la violence sexiste, menant cette charge avec une détermination et une compassion sans précédent.
Notre visite dans ce lieu d’exception, aux côtés des partenaires de la Fondation CHANEL et du Fonds Mondial, met en lumière l’importance de l’initiative Voix EssentiELLES. Ce projet souligne l’importance vitale de la voix des femmes dans les espaces de décision et vise à éradiquer les violences faites aux femmes et aux filles.
Chaque femme qui arrive au centre s’engage dans un parcours transformateur, qui commence par un geste simple mais profond : accueillir et écouter. Ici, elles trouvent plus qu’un abri ; elles découvrent un chemin vers la guérison et l’autonomie, structuré par un processus complet en cinq étapes :
Au-delà de l’aide immédiate, le centre s’engage dans l’éducation et l’autonomisation. Par le biais de cours d’alphabétisation, de formations professionnelles, de causeries éducatives, d’ateliers de pâtisserie et d’activités commerciales et communautaires, les femmes reçoivent les outils dont elles ont besoin pour se forger un nouvel avenir et parvenir à une réinsertion sociale et économique.
En seulement un an, le centre a transformé la vie de 106 femmes et filles, offrant à beaucoup d’entre elles un foyer temporaire et un nouveau départ. L’impact de Femmes en Action s’étend au-delà de ses murs, soutenu par les autorités locales et servant de modèle à d’autres régions.
Cette visite à Agboville était plus qu’un constat ; c’était une immersion profonde dans une lutte qui exige notre engagement collectif. À travers l’expérience de Femmes en Action, nous nous rappelons l’importance de l’unité dans la lutte contre les violences basées sur le genre, une lutte partagée qui mène à la victoire collective.
Grâce à l’engagement indéfectible d’Irad et de son équipe dévouée, Le centre est devenu un pilier de force pour les femmes d’Agboville. Il symbolise le pouvoir de la solidarité et du soutien mutuel, nous incitant toutes à poursuivre la lutte pour un avenir où chaque femme puisse vivre sans violence.
En cette Journée internationale des femmes, célébrons la résilience et le leadership de femmes comme Irad Gbazalé, qui œuvrent sans relâche pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes partout dans le monde.
Imaginez un monde où nous, les femmes, premières concernées et actrices de la santé des familles, sont enfin entendues et représentées dans les plus hautes sphères de décision. C’est le combat que je mène depuis mon élection comme membre suppléante du groupe constitutif « Femmes, jeunes filles et enfants » de l’Instance de Coordination Nationale (CCM) du Fonds mondial au Burkina Faso.
Le CCM, un rôle crucial mais peu de femmes à la table
Le CCM est un comité national qui présente les demandes de financement de notre pays au Fonds mondial et assure le suivi stratégique des subventions pour lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Un rôle crucial dans lequel nous, les femmes, restons pourtant sous-représentées.
Mon implication active au sein du CCM
C’est pour changer cette situation que je me suis engagée, avec le soutien du programme Voix Essentielles qui promeut le leadership féminin. Au sein du CCM, je ne me contente pas d’être présent. Je m’implique activement dans les processus clés, comme les négociations avec les instances décisionnelles du Fonds mondial.
En tant que membre de l’équipe focale, je travaille avec mes pairs à l’acquisition d’une nouvelle subvention qui sera déterminante pour renforcer le système de santé de notre pays et surtout garantir l’accès des malades aux soins et médicaments essentiels. C’est une immense responsabilité que je suis fière d’assumer en tant que jeune femme leader issue d’une organisation à base communautaire. Mon engagement dans ce comité témoigne de ma volonté de porter la voix des femmes afin d’influencer les décisions stratégiques qui impactent nos vies.
L’atelier Voix Essentielles à Abidjan, une expérience inspirante
En février dernier, j’ai eu la chance de participer à un atelier de renforcement des capacités et de partage d’expériences organisé par l’initiative Voix Essentielles à Abidjan. Pendant quatre jours, j’ai été nourrie humainement et intellectuellement grâce aux belles rencontres avec d’autres jeunes femmes leaders du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.
Un des temps forts a été l’événement de haut niveau sur « l’importance des plateformes, des espaces de dialogues et de la représentation dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre et pour l’atteinte de l’égalité Femme-Homme ». J’ai eu l’honneur d’y intervenir en tant que panéliste pour partager mon expérience au sein du CCM et ma vision pour renforcer le leadership des femmes dans ces instances.
Porter les préoccupations spécifiques des femmes à tous les niveaux
Car au-delà de ma présence au sein du CCM que j’espère inspirante, je veille surtout à ce que nos préoccupations et besoins spécifiques soient pris en compte à tous les niveaux. Nous, les femmes, sommes aux deux bouts de la chaîne sanitaire. La prise en compte de notre voix est indispensable pour accélérer le contrôle et l’élimination des pandémies combattues par le Fonds mondial.
Mon expertise de terrain, ma mission et ma vision
Nous, les jeunes filles issues de la communauté, avons notre place dans ces instances car nous connaissons les réalités du terrain. Nous saurons porter les vrais problèmes là où il faudra et même proposer des solutions adéquates.
Représenter dignement ma communauté, faire entendre la voix des femmes au plus haut niveau, inspirer d’autres jeunes filles à prendre des responsabilités est la mission que je me suis donnée. Elle est immense mais ô combien essentielle pour une couverture sanitaire universelle.
Construisons ensemble l’avenir de la lutte contre les pandémies
Des rencontres comme celle d’Abidjan renforcent ma détermination. Ensemble, nous, jeunes femmes leaders, ouvrons la voie à une nouvelle génération d’activistes engagés pour faire de l’égalité femmes-hommes et de la santé pour toutes une réalité. Et si c’était ça, l’avenir de la lutte contre les grandes pandémies ? Je veux le croire. Avec votre soutien, tout est possible. Ensemble, faisons entendre la voix des femmes !
Amanda Sawadogo
Secrétaire Générale de l’Association Soutien aux enfants et femmes vulnérables
Membre de l’Instance de Coordination Nationale du Fonds mondial
Today, as we mark the 20th anniversary of the International Day of Zero Tolerance for Female Genital Mutilation (FGM), we shine a spotlight on the unwavering efforts of individuals and organizations dedicated to ending this practice. Among these champions is Fatimata Mamadou Lamine Sy, a beacon of hope and a leader in the fight against gender-based violence, including FGM.
Meet Fatimata Mamadou Lamine Sy
As the Executive Secretary of the Senegalese Association for the Future of Women and Children (ASAFE), Fatimata has dedicated over a decade to public health and humanitarian efforts, with a strong focus on empowering women and youth. Her journey began with the Association of Youth for Development (AJD/Pasteef), where she led programs to combat violence against women and girls. Her commitment extends beyond program leadership to active participation in raising awareness and advocating for change in a society where women have been historically marginalized.
Fatimata’s Message
Fatimata believes in the power of involving future parents – our youth – in the fight against FGM. She stands firm in her conviction that empowering women and girls is not just a noble cause but a duty of every citizen. With a rich background in social work, public finance and management, human rights, and humanitarian action, she is a force for positive change, recently elected as the deputy mayor of the city of Guédiawaye.
As we reflect on the alarming statistics shared by UNFPA – with nearly 4.4 million girls at risk of FGM in 2024 alone – let’s remember the importance of leadership like Fatimata’s in our collective efforts. It will take an estimated $2.75 billion to eliminate FGM by 2030 in key countries, but with leaders like Fatimata and the support of our global network, we can accelerate progress and ensure no woman or girl is left behind.
Join us in celebrating Fatimata Mamadou Lamine Sy and the countless others working tirelessly to end FGM. Their leadership and dedication inspire us all to contribute to a more equitable and just world.
L’Afrique affiche l’un des taux les plus élevés de violences basées sur le genre au niveau mondial, avec 31% des femmes déclarant avoir été victimes de violences de la part de partenaires intimes à un moment de leur vie. Selon le Fonds Monétaire International, pour chaque augmentation de 1% du nombre de femmes victimes de violences basées sur le genre, les activités économiques nationales diminuent jusqu’à 8%. La corrélation entre les violences basées sur le genre et le développement économique souligne l’urgence de combattre ce problème pour que l’Afrique prospère.
Le 10 décembre marque non seulement la Journée des droits de l’homme, mais symbolise également la fin de la campagne annuelle internationale « 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre envers les femmes et les filles ». Initiée en 1991 lors de l’inauguration de l’Institut international pour le leadership des femmes, cette campagne vise une mobilisation mondiale pour la prévention et l’élimination des violences envers les femmes et les filles. Le thème de la campagne des 16 jours pour cette année est « Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles », soulignant l’importance d’investir dans différentes stratégies de prévention pour mettre fin à la violence dès le début.
En solidarité avec l’initiative mondiale, la Basketball African League et Speak Up Africa, à travers l’initiative Voix EssentiELLES, ont pris des mesures proactives pour lutter contre les violences basées sur le genre. Les deux organisations, qui collaborent depuis le début de l’année 2023, ont organisé une session de formation sur le genre pour les jeunes joueuses de basket et lancé une campagne de sensibilisation numérique disant « Non aux VBG ». Les objectifs étaient de renforcer le partage d’expériences entre les bénéficiaires de Voix EssentiELLES au Sénégal et les jeunes athlètes de la BAL, le renforcement des connaissances des participants sur les VBG et la « masculinité positive », et l’augmentation de la visibilité des 16 jours d’activisme grâce à des campagnes sur les réseaux sociaux.
L’experte en genre, Marietou DIA, mobilisée pour la formation, a souligné que peu d’athlètes sont sensibilisés de manière adéquate à la violence basée sur le genre lors des sessions de formation. Malgré les différentes formes de violence répandues dans la communauté sportive, les victimes restent souvent silencieuses par peur de représailles, de honte ou de tabous. Il est crucial que l’ensemble de la communauté sportive se mobilise efficacement et lutte contre toutes les formes de violences sexuelles et basées sur le genre.
Les activités comprenaient un camp de basket à l’Académie NBA, offrant l’occasion à la BAL d’identifier de jeunes filles talentueuses pour le camp U23 au Rwanda. Un atelier de formation sur le genre a réuni 20 jeunes joueuses de basket, cinq entraîneurs femmes de la BAL et deux représentantes de Voix EssentiELLES du Sénégal – Sylvie Diack, coordonnatrice du Club des jeunes filles de Kolda et Fatimata SY, activiste et Secrétaire Générale de l’Association Sénégalaise pour l’Avenir de la Femme et de l’Enfant (ASAFE) – en tant que co-animatrices. Les discussions ont porté sur des concepts liés au genre, les stéréotypes de genre, la dynamique du pouvoir, les normes sociales, les types de violences, les structures de référencement des victimes et survivantes de VBG, etc. Des groupes de discussion dirigés par les Voix EssentiELLES ont été formés, et des études de cas ont été réalisées sur un thème spécifique pour encourager l’échange et le partage d’expériences, motivant ainsi les joueuses à s’impliquer dans la lutte contre les VBG. Un des succès majeurs de cette activité a été de favoriser la création d’un espace de dialogue et de partage d’expériences entre les participantes. Les jeunes filles ont bénéficié d’outils pratiques de plaidoyer et de gestion des cas de VBG. À la fin, elles ont élaboré des slogans pour dire « Non aux VBG ».
En conclusion, il est primordial de créer des espaces propices au dialogue et au partage d’expériences entre les femmes provenant d’horizons différents. Les jeunes athlètes ont reçu des outils pratiques de plaidoyer et ont appris à gérer les cas de VBG. Il est impératif de mettre en place des mesures préventives, de former les encadrants sportifs et de promouvoir des valeurs d’égalité, de respect et de non-violence au sein de la communauté sportive.
Comme le déclare avec justesse la formatrice, « en travaillant ensemble, nous pouvons contribuer à mettre fin à ces violences et créer un environnement inclusif et sécuritaire pour tous. » Voix EssentiELLES ouvre la voie, signe d’espoir pour un avenir débarrassé des violences basées sur le genre.
Du 01 au 05 décembre, à Harare au Zimbabwe, s’est tenue la Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles. Une expérience extrêmement enrichissante.
Les jeunes et adolescentes sont les plus exposés aux infections sexuellement transmissibles. Grâce aux initiatives de Voix EssentiELLES et Her Voice à l’ICASA 2023, nous aurons une jeunesse éduquée pour porter la voix de la prévention du sida. Suite à la présentation des stratégies des deux organisations, on note beaucoup de points communs, notamment l’accompagnement des organisations dites petites, l’appui technique offert aux organisations, et évidemment, l’importance du plaidoyer pour atteindre le changement durable.
ICASA 2023, L’éducation sexuelle est taboue dans nos communautés africaines. Les solutions qui reviennent souvent dans les différents panels sont d’abord de miser sur le plaidoyer pour faire entendre les voix des jeunes et sur l’éducation pour une sexualité responsable. Accompagner, soutenir, appuyer, former et renforcer pour s’attaquer aux inégalités et mettre fin au VIH/SIDA.
Grâce au soutien des différentes organisations telles que Speak Up Africa dans le cadre du projet Voix EssentiELLES, des initiatives ont pu être développées, mais l’absence d’informations et d’accès à des outils de santé sexuelle et reproductive laisse la porte ouverte aux maladies sexuellement transmissibles comme le VIH et les hépatites.
Ce qui m’a frappé à l’ICASA, c’était l’implication de la jeunesse. Elle n’est pas là seulement pour combler la diversité de la représentation. Elle était présente et impliquée. Elle animait les panels, dirigeait les expositions, gérait les stands et maîtrisait le concept.
ICASA est une plateforme unique en son genre dans le sens où elle permet une expression libre et sans jugements a priori. L’indisponibilité d’espace d’expression limite les progrès autant dans la santé que dans les VBGs. Voix EssentiELLES, comme Her Voice, permettent une compréhension humaine des problèmes.
Mon coup de cœur a été le panel sur : Maintenir les filles à l’école est un droit de l’homme et un moyen de les protéger contre le VIH. Je travaille sur le maintien des filles à l’école et sur leur santé et leur bien-être au sein de l’école. Donc, une occasion pour moi d’envisager un projet de sensibilisation et de prévention par les pairs.
J’ai été très impressionnée par les stands des pairs éducateurs. Une sensibilisation par les pairs, c’est une initiative qui s’apparente à celles que j’ai au sein de mon organisation avec la santé sexuelle et reproductive et l’hygiène menstruelle. Mais cette fois, c’était exclusivement sur le VIH/Sida, la sensibilisation était faite par des jeunes qui ont vécu l’expérience pour des jeunes. Je vais tirer le meilleur parti des connexions établies pour étendre la plate-forme de la société civile ouest-africaine et former des solutions et approches à Matam basées sur les expériences de mes pairs. ICASA 2023, Éduquer la jeunesse sur une sexualité responsable est nécessaire, car sa voix est essentielle dans la prévention du SIDA
Ecrit par WOPPA DIALLO | Directrice Exective AMFE SENEGAL
Lors de la 22e édition de la Conférence Internationale sur le SIDA et les IST en Afrique (ICASA) qui s’est tenue début décembre 2023 au Zimbabwe, l’ONG Speak Up Africa était particulièrement active. Outre une session de partage dédiée à son programme phare Voix Essentielles, l’équipe a également pris part au Ready Summit et à la Conférence des jeunes.
Session de partage entre Voix Essentielles et Her Voice Fund : convergence des visions
Lors de cette rencontre, les responsables des deux programmes ont pu confronter leurs approches respectives. L’initiative Voix Essentielles, lancée en 2021 avec le soutien du Fonds mondial et de la Fondation CHANEL, vise à renforcer la participation des femmes et des filles d’Afrique de l’Ouest aux politiques de santé. Elle repose sur l’octroi de financements à des associations féminines locales et la formation au leadership de femmes influentes.
De son côté, Her Voice Fund est un mécanisme financé par le Fonds mondial et ViiV Healthcare pour amplifier la voix des adolescentes et des jeunes femmes d’Afrique australe dans les instances décisionnelles nationales sur la santé et le VIH.
Cette session a été l’occasion pour les bénéficiaires de Voix Essentielles d’échanger avec leurs homologues d’Afrique australe engagées sur l’agenda commun de lutte contre les violences basées sur le genre tout en tirant profit de leurs expériences mutuelles
Dr Astou Fall, directrice des programmes de Speak Up Africa.
Les participants ont souligné l’intérêt de considérer ces deux initiatives de façon holistique, en combinant le renforcement des capacités, l’accès aux services de santé et le plaidoyer pour l’équité et la qualité des soins. Plusieurs pistes de collaboration ont été proposées, comme l’organisation d’événements communs ou des plaidoyers conjoints auprès des bailleurs de fonds.
Avec une vision commune, axée sur l’émancipation des femmes et des filles à travers le continent, la synergie d’action pourrait être exploitée pour maximiser la portée et la durabilité des deux programmes.
Ready Summit : Speak Up Africa réaffirme son soutien à la jeunesse
Lors de la session plénière du Ready Summit, consacré au leadership des jeunes sur le VIH/SIDA, la délégation de Speak Up Africa était également représentée. Cet évènement fait écho à l’engagement de l’ONG pour le renforcement des capacités des jeunes filles.
Lors des débats, Speak Up Africa a pu réaffirmer ses positions pour l’accès universel aux traitements préventifs et pour le respect des droits en matière de santé sexuelle et reproductive. L’organisation a également promu l’application du protocole de Maputo sur les droits des femmes, face à la montée des conservatismes.
Conférence des jeunes : un constat des défis
Lors de la Conférence des jeunes de l’ICASA, Speak Up Africa a pu mesurer les attentes de la nouvelle génération pour la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique subsaharienne. Plusieurs pistes d’amélioration ont été identifiées, comme la mise en place de mentorats ou d’espaces de parole sur des sujets sensibles comme la santé mentale ou la sexualité.
Le renforcement du leadership et des capacités des jeunes constituent un axe prioritaire pour Speak Up Africa. L’organisation continuera d’accompagner les associations de jeunes pour assurer leur implication dans l’élaboration des politiques de santé publique.
Cet article a été réalisé grâce à l’initiative “Des Lignes pour un impact” de Speak Up Africa
Originellement publié sur Mosso news
L’initiative Voix EssentiELLES est un projet pilote financé par la Fondation CHANEL et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Elle est mise en œuvre par Speak Up Africa (SUA), une organisation à but non lucratif spécialisée en plaidoyer et en communication stratégique, basée à Dakar. Cette initiative repose sur trois grands piliers : Un Fonds d’engagement, un programme de renforcement de capacités, un programme de leadership. En effet, Voix EssentiELLES accorde des subventions de 15 000 dollars par OSC, grâce à un fonds dédié afin d’investir dans le renforcement des capacités des organisations, des groupes et des réseaux communautaires de femmes et de filles, ainsi que de leurs dirigeants.
Pour sa phase 1, en septembre et octobre 2023, l’initiative Voix EssentiELLES a démarré avec l’organisation de 03 séries d’ateliers dans ses pays d’intervention : le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ces ateliers avaient pour objectif de capitaliser sur les acquis de la phase pilote et de définir avec les organisations bénéficiaires les objectifs des feuilles de route à mettre en œuvre de septembre 2023 à mai 2024, dont le renforcement de la représentation accrue des organisations de femmes et de filles dans les instances de gouvernance sanitaire, l’amélioration des conditions de vie des femmes et des filles affectées par la tuberculose, le paludisme, le VIH, les VBG, et la facilitation d’accès à des services de santé sexuelle de qualité pour les femmes et les filles.
De manière spécifique, il s’agissait de : i. Présenter les résultats et les recommandations de l’évaluation de la phase pilote. ii. Discuter des orientations stratégiques et des interventions pour la phase à venir sur la base des recommandations. iii. Faciliter les interactions entre les organisations de la phase pilote et les nouvelles recrues. iv. Encourager le partage d’expériences entre les organisations bénéficiaires dans chaque pays et v. Élaborer des projets de plans d’action pour les organisations de septembre 2023 à mai 2024.
Acte 1 : L’atelier au Sénégal (18-20 Septembre 2023)
L’atelier au Sénégal s’est déroulé du 18 au 20 septembre 2023 au siège du CNLS à Dakar. L’atelier a réuni 33 participants, dont les représentants de Speak Up Africa, de l’Instance de Coordination Nationale des subventions du FM, de la société civile (ICN), et 26 représentants des organisations bénéficiaires de l’initiative. L’événement visait à atteindre des livrables clés, tels que la détermination des interventions stratégiques des organisations participantes et l’élaboration de plans d’action pour ces organisations.
Le premier jour a été marqué par l’accueil des participants, une cérémonie d’ouverture avec des discours de bienvenue et des présentations, l’introduction de nouvelles organisations, ainsi que des présentations sur Speak Up Africa, l’initiative Voix EssentiELLES, les résultats de la phase pilote et les indicateurs du projet. Les discussions et les sessions de questions-réponses ont suivi, avec la présentation des feuilles de route 2022 et des orientations pour les plans d’action 2023. Des groupes de travail thématiques ont été formés pour élaborer ces plans d’action. Le deuxième jour a vu la poursuite de l’élaboration des plans d’action en groupes de travail, avec des discussions de groupe et des mises à jour des progrès, aboutissant à la finalisation et à la présentation des plans d’action de groupe. Enfin, le troisième jour a comporté une récapitulation des jours précédents, la présentation et la discussion des plans d’action finalisés, des orientations sur les procédures administratives et financières de l’initiative, et une cérémonie de clôture avec des recommandations générales et les prochaines étapes.
Les ateliers en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso ont suivi un format similaire et se sont concentrés sur le partage des connaissances, la promotion de la collaboration, et l’autonomisation des femmes et des filles pour plaider en faveur de leur santé et de leur bien-être.
Acte 2 : L’atelier en Côte d’Ivoire (28-29 septembre 2023)
La Côte d’Ivoire a embrassé les bases posées par le Sénégal en mettant l’accent sur l’apprentissage des résultats du premier jour et en les renforçant. La deuxième phase de l’atelier s’est déroulée à Abidjan, où 20 représentants d’ONG sélectionnées se sont réunis pour la deuxième journée. Cette session a commencé par un rappel des discussions de la veille et la revue du rapport du premier jour. La ministre de la femme, de la famille et de l’enfant a été représentée par Docteur AMETHIER Solange, présidente sortante du ICN Côte d’Ivoire. Des recommandations sur l’implication des structures publiques et des collectivités territoriales ont été laissées aux organisations. La Plateforme des réseaux de la société civile fut représentée et participa activement à l’orientation des OSC travaillant dans les thématiques VIH/SIDA, Paludisme et Tuberculose.
La deuxième journée, les participants ont continué à travailler dans leurs groupes thématiques, finalisant leurs plans d’action en prenant en compte les recommandations laissées par les instances invitées lors du lancement. Une caractéristique distinctive de la journée était une session financière dirigée par M. Siaka Traoré, chef comptable de Speak Up Africa, offrant des informations précieuses sur les procédures administratives, les dépenses éligibles et les rapports financiers. La journée s’est achevée par la présentation des résultats des groupes thématiques, posant ainsi les bases de plans d’action concrets.
Acte 3 : L’atelier au Burkina Faso (4-6 octobre 2023)
Le dernier chapitre de l’atelier Voix EssentiELLES s’est déroulé au Burkina Faso, mettant l’accent sur l’échange de connaissances et la création de plans d’action innovants. Les acteurs du changement du Burkina Faso, informés par les idées et les actions entreprises par leurs pairs au Sénégal et en Côte d’Ivoire, se sont unis dans cette initiative régionale. Le premier jour au Burkina Faso a été une poursuite du processus d’apprentissage et de planification. En plus des OBCs bénéficiaires, elle a vu la participation de plusieurs partenaires, comme les représentants des bénéficiaires principaux des subventions du FM, du Ministère de la Santé, le Ministère en charge du genre, et le Vice-Président de l’Instance de coordination Nationale des subventions des Ressources du Fonds Mondial au Burkina Faso.
Tout comme dans les pays précédents, la journée a commencé par un examen des objectifs du projet et une présentation des résultats et recommandations de la phase pilote. Les participants ont discuté des orientations stratégiques pour la prochaine phase sur la base des recommandations et se sont davantage engagés avec les domaines thématiques centraux. Ils ont commencé collectivement à rédiger des plans d’action qui guideraient l’initiative de septembre 2023 à mai 2024.
En conclusion, ces ateliers ont marqué un moment décisif dans l’initiative Voix EssentiELLES, réunissant des individus et des organisations passionnés dédiés à faire progresser la cause des femmes et des filles en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les résultats de ces rencontres contribueront sans aucun doute à un changement positif et à des politiques de santé plus équitables pour les femmes et les filles de la région. Ce fut le lieu pour les partenaires de réitérer leur engagement à accompagner le projet pour l’atteinte de ces objectifs.
La Journée internationale de la jeune fille, célébrée chaque 11 octobre, est une initiative mondialement reconnue visant à plaider en faveur des droits et de l’autonomisation des jeunes filles à travers le monde. Rappel nécessaire qui met en exergue le fait que de nombreuses filles dans le monde sont encore confrontées à des défis redoutables, notamment un accès limité à l’éducation, aux soins de santé et au fardeau disproportionné des conséquences du changement climatique. Ces défis soulignent l’urgence de promouvoir l’égalité des genres et le rôle essentiel des jeunes filles dans la promotion du développement durable.
Dans ce cadre, JGEN, une organisation dédiée à la défense des droits et à l’autonomisation des filles au Sénégal, a joué un rôle crucial en collaboration avec Speak Up Africa. Ensemble, ils ont mené une campagne retentissante, dont l’engagement et l’enthousiasme étaient évidents, alors qu’ils se lançaient dans un voyage pour faire la différence à l’occasion de la Journée internationale de la jeune fille. Cette initiative s’inscrit dans le cadre plus large des efforts de Voix EssentiELLES, soulignant l’importance de donner une voix aux filles et aux femmes dans la poursuite d’une société plus équitable.
Le contexte de cette journée inspirante est défini par la campagne régionale « POTENTI’ELLES » un effort collectif à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre, axé sur la défense de la promotion et de la protection des droits des filles. Malgré les progrès significatifs réalisés dans les droits des femmes et des filles et l’égalité des genres, de nombreuses filles continuent de faire face à une multitude de défis, de l’accès limité à l’éducation et aux soins de santé, aux conséquences du changement climatique sur leurs conditions. JGEN, en collaboration avec Speak Up Africa, a été en première ligne de cette campagne, travaillant sans relâche pour sensibiliser à ces défis et stimuler l’action collective, démontrant ainsi leur dévouement et leur passion dans leur quête pour faire la différence à l’occasion de la Journée internationale de la fille.
Une journée à Fatick
À Fatick, un rassemblement s’est tenu pour célébrer la journée avec un fort sentiment de détermination. L’ordre du jour était rempli d’événements qui reflétaient l’importance de cette journée et des défis urgents auxquels sont confrontées les jeunes filles. Le point culminant de la journée a été la lecture d’une note de plaidoyer par deux jeunes filles de Fatick, mettant en évidence les conséquences dévastatrices du changement climatique sur leur vie, notamment les perturbations scolaires liées au climat, les chocs économiques sur les ménages sensibles au climat, le risque accru de mariage précoce, de relations sexuelles transactionnelles, d’infection par le VIH et de grossesse précoce en raison du manque d’éducation, entre autres.
Parmi les 100 jeunes filles présentent, deux du Groupes d’enfants JAGAMMAR se sont tenues comme les voix de leur génération, mettant en lumière l’intersection de l’égalité des genres et de l’action climatique. Leurs paroles étaient un rappel du fait que le changement climatique affecte de manière disproportionnée les jeunes filles, qui portent souvent le poids de ses conséquences. Les autorités présentes, dont le Responsable SRAJ, et le coordinateur du CDPE, ont également été témoins de ce plaidoyer poignant, en mettant l’emphase sous la protection et la promotion des droits des enfants dans le département de Fatick.
L’engagement de JGEN
L’engagement de JGEN à autonomiser les jeunes filles est inébranlable. La journée était une démonstration de leur dévouement à s’assurer que chaque fille ait l’opportunité de devenir une leader. Leur focus va au-delà de la sensibilisation et de la prise de conscience – JGEN travaille activement à résoudre des problèmes critiques, tels que l’élévation de l’âge légal du mariage pour les filles à 18 ans, garantir l’accès aux services sociaux de base et atténuer l’impact du changement climatique sur les enfants.
Le soutien de Speak Up Africa
Speak Up Africa croit au potentiel et au pouvoir des jeunes filles pour devenir des agents de changement et des leaders au sein de leurs communautés et reste donc fière de soutenir JGEN dans sa mission. L’organisation reconnaît que l’égalité des genres est au cœur des Objectifs de développement durable (ODD5) des Nations Unies, et en investissant dans les jeunes filles, elles contribuent à la construction d’un avenir plus égal pour tous.
En conclusion, la Journée internationale de la fille a été une journée de célébration, d’autonomisation et de plaidoyer. C’était l’occasion d’écouter les voix des jeunes filles qui, non seulement rêvent grand, mais travaillent également activement à un avenir meilleur. L’engagement de JGEN en collaboration avec Speak Up Africa, a été à l’avant-garde de la campagne « POTENTI’ELLES », qui s’inscrit dans le cadre plus large des initiatives de Voix EssentiELLES. Ensemble, Speak Up Africa et JGEN travaillent pour faire la différence, et la Journée internationale de la fille rappelle que les rêves et les aspirations des jeunes filles méritent d’être célébrés et encouragés.